La Basilique pas a pas

Une église édifiée à Arantzazu pour une petite image

Quelques données

La construction de l’église commencée entre 1950-1955, s’est terminée en 1993
Luis Laorga (31 ans) et Francisco Javier Saénz de Oiza (32 ans) sont les deux architectes
Sculpteur: Jorge Oteiza
Les portes: Eduardo Chillida
Vitraux et chapelle pénitentiaire: Javier Alvarez de Eulate
Retable: Lucio Muñoz
Camarin: Xabier Egaña
Crypte: Nestor Basterretxea

Quelques données

La construction de l’église commencée entre 1950-1955, s’est terminée en 1993
Luis Laorga (31 ans) et Francisco Javier Saénz de Oiza (32 ans) sont les deux architectes
Sculpteur: Jorge Oteiza
Les portes: Eduardo Chillida
Vitraux et chapelle pénitentiaire: Javier Alvarez de Eulate
Retable: Lucio Muñoz
Camarin: Xabier Egaña
Crypte: Nestor Basterretxea

En ouvrant la porte, on découvre une petite représentation de la Vierge. Elle se fait très présente. Tout est fait pour Elle. Ainsi s’accomplit ce que nous disions au début: c’est une église édifiée à Arantzazu pour une modeste représentation.
Une sensation de splendeur, d’harmonie et de bien-être s’empare du visiteur.
L’église ne prétend pas livrer un message. Elle veut créer un espace. L’architecte Saénz de Oiza souhaite seulement que le visiteur se sente bien dans son intimité profonde.
 “Je suis bien. Rien ne m’est imposé” dira une jeune hindou restée debout, silencieuse, un long moment.






Etape 7:
Continuons le chemin

Il est bon que le visiteur se déplace lentement en regardant toujours vers le haut. Il admirera le rideau invisible qui lentement se lève jusqu’à se trouver face à la lumière de la partie supérieure du retable. Une tension très forte vise à un “au-delà” de ce que l’on voit: (n1929) ”la vie est davantage que cette vie”. “Au-dessus il y a toujours davantage de lumière”.
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Etape 11:
Visite de la Chapelle de la réconciliation

Nous devons la chercher. Dans les anfractuosités latérales de la gauche (la cinquième à partir de l’entrée) celle qui a une porte en chêne. Nous entrons dans une chapelle allongée aux couleurs jaune pastel. Les sièges regardent vers le centre.

Elle a été pensée pour vivre l’expérience du pardon mais elle sert aussi de chapelle pendant la journée. Pour cela elle est dotée d’un petit autel et sert pour les messes en semaine.

Elle a été peinte en 1993 par Xabier Alvarez de Eulate, le créateur des vitraux de l’église.

Trois motifs faciles à distinguer:

  • à gauche une maternité

  • au centre une Pietà

  • au chevet un ressuscité

Le peintre veut réunir les trois moments de la vie de la mère de Jésus: les moments joyeux, les douloureux et les glorieux.

Etape 12:
Devant la Vierge d’Arantzazu

Il faut monter jusqu’à Elle, ce qui n’est pas toujours possible. Avec la chance de pouvoir faire coïncider ta visite avec celle d’un groupe, tu pourras admirer la petite image de Marie. Il faut remercier les architectes pour cet ultime détail: la sentir tellement proche.

C’est l’image qu’un berger trouva ici le 11 juin 1468.

Les études disent qu’elle est du XIIIème siècle, siècle du Gothique. Elle est cataloguée parmi les images dénommées “siège de la sagesse”.

Personne ne sait dire qui a pu la laisser ici. Mais c’est le personnage de ce lieu depuis 550 ans.

Elle est en pierre.

Elle est petite mais très belle. Elle le sait et sourit.

Polychromée. Couronnée de ses cheveux. Gracieuse.

La tradition dit qu’elle fut trouvée ici même, au fond d’un ravin.

Les recherches au Carbone 14 confirment que les murs de l’église primitive datent 1493-1505.

Elle fut trouvée par Rodrigo de Balzategi, un berger d’Oñati qui gardait quelques chèvres dans ces rochers.

Le Siège de la Sagesse: Elle est assise sur un siège... 

Une petite image de 36 cm fait probablement pour un salon ou un ermitage.

Un regard attentif remarque les oreilles décollées: une mère qui regarde et écoute.

Sa main droite tient une pomme, symbole de la sagesse en occident. L’enfant tient aussi une pomme entre la main et le genou pour ne pas la perdre. Il est très laid. Il est ainsi pour mettre en valeur la beauté de la mère.

Elle est sur un buisson où est suspendue une cloche qui, selon la tradition, sonnait quand le berger s’est approché et l’a trouvée.

Si tu veux prier en silence, Elle est habituée à écouter les prières et à concéder des faveurs. Des milliers de pèlerins l’ont fait tout au long de ces 500ans.

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Etape 12:
Devant la Vierge d’Arantzazu

Il faut monter jusqu’à Elle, ce qui n’est pas toujours possible. Avec la chance de pouvoir faire coïncider ta visite avec celle d’un groupe, tu pourras admirer la petite image de Marie. Il faut remercier les architectes pour cet ultime détail: la sentir tellement proche.

C’est l’image qu’un berger trouva ici le 11 juin 1468.

Les études disent qu’elle est du XIIIème siècle, siècle du Gothique. Elle est cataloguée parmi les images dénommées “siège de la sagesse”.

Personne ne sait dire qui a pu la laisser ici. Mais c’est le personnage de ce lieu depuis 550 ans.

Elle est en pierre.

Elle est petite mais très belle. Elle le sait et sourit.

Polychromée. Couronnée de ses cheveux. Gracieuse.

La tradition dit qu’elle fut trouvée ici même, au fond d’un ravin.

Les recherches au Carbone 14 confirment que les murs de l’église primitive datent 1493-1505.

Elle fut trouvée par Rodrigo de Balzategi, un berger d’Oñati qui gardait quelques chèvres dans ces rochers.

Le Siège de la Sagesse: Elle est assise sur un siège... 

Une petite image de 36 cm fait probablement pour un salon ou un ermitage.

Un regard attentif remarque les oreilles décollées: une mère qui regarde et écoute.

Sa main droite tient une pomme, symbole de la sagesse en occident. L’enfant tient aussi une pomme entre la main et le genou pour ne pas la perdre. Il est très laid. Il est ainsi pour mettre en valeur la beauté de la mère.

Elle est sur un buisson où est suspendue une cloche qui, selon la tradition, sonnait quand le berger s’est approché et l’a trouvée.

Si tu veux prier en silence, Elle est habituée à écouter les prières et à concéder des faveurs. Des milliers de pèlerins l’ont fait tout au long de ces 500ans.

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Etape 13:
En sortant du camarin

Note: si tu n’as pas pu voir l’image de près, on peut voir ce qui est expliqué, en grande partie, en sortant de l’église par la porte de devant. Il faut seulement faire le chemin inverse.

Ceci dit, continuons.

En sortant directement sur la rue, il y a cinq détails à voir:

  • Dans le hall de sortie, à la droite, une vitrine d’Eulate que la critique apprécie par-dessus tout

  • Voici deux arcs de plein cintre qui donnent à l’intérieur de l’église. Et tu lui dis adieu.

  • En sortant, à gauche, depuis des escaliers descendant à l’église on peut voir les pointes de la tour, un toit ondulé marron et une verrière que ferme un arc surbaissé dispensant une lumière diffuse.

  • Si les arcs t’intéressent, dans le couloir de gauche, on peut remarquer une arcade qui rappelle le Park Güell de Gaudí.

  • En bas, devant la porte d’entrée de l’église, à gauche, une verrière bleue représente une croix cassée par la lumière. Explication: 

    si en imagination, tu réunis les briquettes dans les deux sens, tu auras une croix bleue. Le créateur, Xabier Alvarez de Eulate, veut exprimer ainsi que la croix n’est pas la fin ultime, car elle a été rompue par la lumière: ”La mort a été vaincue par la Vie”.

    Cet endroit est une originalité de la basilique, parmi tant d’autres. L’église est très sobre mais construite avec beaucoup de tendresse.